Le Château de Marandière

photographie F. Beyssac, photographe
photographie F. Beyssac, photographe

lieu-dit : Marandière

parties constituantes : communs ; ferme

époque de construction : 14e siècle ; 3e quart 15e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle

année :
1468

auteur(s) : Rochebaron Claude de, ou : Rochebaron Guillaume de (maître de l’oeuvre)


Historique


En 1468, pour ses séjours hivernaux, Claude de Rochebaron, seigneur de Montarcher, fait construire une maison forte à Marandière (ce lieu, tapi dans les bois, était beaucoup moins exposé aux vents que le château de Montarcher).

L’ensemble architectural est remarquable, même s’il fût remanié à différentes époques. Les nombreuses tours cantonnées (tours d’angle) laissent percevoir l’importance de la construction. La tour de plan carré correspond, sans doute, à l’ancien donjon. Une des pièces conserve un plafond peint dit «à la fougère» (courant en Forez mais rarement peint) dont les solives sont placées en épis.
Il est daté de la fin du 16e siècle, (refait après l’incendie que subit la maison forte suite au passage du tristement célèbre Baron-des-Adret).

description : Le gros oeuvre de la maison forte et des communs est en moellons de granite. Les chaines d’angles et les encadrements de baies sont en pierre de taille (granite) . La toiture du logis et des communs est à longs pans sur les ailes, avec croupes aux extrémités ; toit à croupes pour le donjon ; toits coniques pour les tours ; appentis pour les deux batiments qui flanquent le porche d’entrée ; génoise et corniche. La couverture est en tuile creuse. L’édifice est de plan assymétrique en U. Elévations à travées sur deux étages carrés et un étage de comble sur trois étages carrés pour le donjon. Vôutes en berceau plein cintre et d’arètes pour l’escalier rampe-sur-rampe, voûte d’arètes pour deux des pièces du logis, vôutes plates pour les différents niveaux des tours plafonds à solives apparentes dits ” à la fougère ” ou plâtres pour les autres pièces. Deux escaliers dans-oeuvre en maconnerie, l’un tournant : retour sans vide, et l’autre en vis sans vide. Décor sculpté en façade (étudié)

gros-oeuvre : granite

couverture (matériau) : tuile creuse

étages :
2 étages carrés ; 3 étages carrés ; étage de comble

couvrement : voûte en berceau plein-cintre ; voûte d’arêtes ; voûte plate

décor : sculpture (étudiée dans la base Palissy)

couverture (type) : toit conique ; toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert

escaliers :
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie